Pauvres de nous

Actions sociales à Namur hier et aujourd’hui

La léproserie des Grands Malades prend en charge avant 1210 une catégorie particulière, les lépreux qui s’organisent en communauté religieuse en aval de l’aire d’extension orientale de la ville, sur la rive gauche de la Meuse.

La première mention sûre de cet établissement nous est connue par une bulle pontificale de 1210 qui garantit à la communauté la possession de ses biens. Dès 1270 au plus tard, la Ville de Namur intervient directement dans la gestion de l’institution. Une confrérie laïque du même type que celle qui est active au sein du Grand Hôpital se met en place au plus tard le siècle suivant.

Depuis la fin du XVIe siècle, le site n’est plus guère occupé, même s’il reste entretenu. Les bâtiments furent vendus à un entrepreneur en 1846 et définitivement détruits en 1852.

Au plus tard en 1370, la ferme de Ponty à Bouge est dans le patrimoine des Grands Malades. Suite à la réforme de la bienfaisance publique au troisième quart du XVIe siècle, elle passe aux mains de la Charité des pauvres. Après la Révolution française, elle intégrera les biens des hospices civils, puis de la Commission d’assistance publique et enfin du CPAS.