Pauvres de nous

Actions sociales à Namur hier et aujourd’hui

Hôpital Saint-Jacques

Fondé en 1406 par une fraternité réunissant les plus hautes autorités namuroises, au premier rang desquelles le comte de Namur Guillaume II et son épouse Jeanne d’Harcourt, l’hôpital Saint-Jacques est initialement destiné à l’accueil des pauvres pèlerins. Sa construction est terminée en 1410. Il est situé sur les fossés de la fortification du XIIIe siècle.

Intégré aux institutions de bienfaisance de la Ville de Namur, l’hôpital accueille de plus en plus des malades, voire des soldats blessés. En 1755, le site est repris par le Confrérie des frères de la Miséricorde qui a pour objectif d’accompagner les malades et les condamnés à mort dans leurs derniers moments. C’est elle qui reconstruit l’église que nous connaissons aujourd’hui.

Suite à l’annexion de nos régions par la France en 1795, Saint-Jacques est dorénavant géré par la Commission administrative des hospices civils et accueille des personnes malades. Devenu insuffisant, il est remplacé en 1902 par l’hôpital Saint-Camille. Les bâtiments trouvent alors une nouvelle vocation : l’enseignement.

 

Hôpital Saint-Roch

Si la peste touche régulièrement nos contrées entre le milieu du XIVe siècle et le XVIIe siècle, les autorités namuroises tentent dans un premier temps d’en gérer les conséquences avec les structures existantes. Ce n’est qu’en 1531 qu’elles font ériger un hôpital dédié à l’accueil des pestiférés, hors les murs de la ville sur le rivage d’Herbatte, en bord de Meuse. Il accueille les malades jusqu’au XVIIe siècle lors des vagues épidémiques qui touchent la ville. Devenu inutile et gênant le programme de renforcement des fortifications urbaines, il est détruit en 1695.