Dès la réforme de 1571, une attention particulière est portée aux enfants des ménages pauvres. Il s’agit de les aider à trouver leur place dans la société en veillant à leur éducation (chrétienne) et à l’apprentissage d’un métier. Ils doivent également servir à susciter la charité dans les églises en se plaçant ostensiblement à côté des maîtres de la charité de Namur.
L’enseignement des enfants pauvres est une préoccupation constante des autorités civiles et ecclésiastiques. Au XVIIIe siècle, à Erpent et à Vedrin, des montants parfois importants sont consentis par les tables des pauvres pour assurer l’éducation de cette population précarisée. Cela peut aller jusqu’à la construction d’une école conformément à un décret épiscopal !
