Une lettre reçue par le Secrétaire de la Fondation d’Harscamp et datée du 7 février 1948 montre que chaque situation de bénéficiaire est spécifique. Les conditions socio-économiques et familiales sont propres à chacun. Par conséquent, dans les multiples actions entreprises par les institutions sociales [ici, la Fondation d’Harscamp], chaque décision est étudiée et adaptée au besoin des personnes tout en tenant compte de leur situation individuelle.
Dans un premier temps, la fille de la pensionnaire remercie le Secrétaire de la Fondation de ce que vous voulez encore entreprendre de ce que vous voulez encore entreprendre pour la chambre de maman. Elle propose également d’attendre que le temps soit […] plus chaud lors de la sortie de sa maman afin de faciliter le travail des religieuses. Enfin, dans une annotation, il est indiqué que la chambre de la pensionnaire devra être désinfectée pour la fin du mois de mars.
En, 1910, La Commission administrative des Hospices civils de Namur déclare que Jean-Joseph Lottin, pensionnaire est décédé à l’Hospice d’Harscamps […], lieu de son dernier domicile. Par testament, celui-ci a laissé tout ce qu’il pouvait avoir à sa mort […] pour l’Hospice d’Harscamps. Par cette démarche, le bénéficiaire montre sa reconnaissance envers la Fondation d’Harscamp. Il la remercie de son aide en contribuant à sa continuité.
Les témoignages de la générosité des pensionnaires des hospices envers leur institution d’accueil sont récurrents aux XIXe et XXe siècles. Ils perpétuent une pratique dont les origines remontent au Moyen Age.