Pauvres de nous

Actions sociales à Namur hier et aujourd’hui

Les CPAS ont la réputation d’être riches. C’est vrai en partie, moins à y regarder de plus près. Ils ont souvent bénéficié de legs, et en bénéficient encore.

Beaucoup de CPAS sont en effet propriétaires de bois, fermes, terres agricoles et logements divers, ayant appartenu à leurs ancêtres (hospices, CAP…). Mais les fermages rapportent peu et, souvent, ces biens appartiennent à des Fondations, qui poursuivent un but philanthropique et qui ne peut être confondu avec le budget du CPAS. Il revient aux CPAS de gérer au mieux les actifs des Fondations pour qu’elles puissent satisfaire leur objet social. Au CPAS de Namur il y a trois Fondations : Harscamp, de Hemptinne et de Villers.

Les CPAS – et leurs prédécesseurs – sont donc dans l’obligation d’une gestion proactive de leurs propriétés : ventes, mise en location, adjudications, travaux…

Les CPAS et leurs prédécesseurs ont aussi besoin de bâtiments pour leur action quotidienne. L’hospice Saint-Gilles, propriété du CPAS de Namur, actuellement occupé par le Parlement wallon, a longtemps abrité orphelins et personnes âgées. Un exemple parmi d’autres. Pour son administration, le CPAS de Namur a, en 2006, déménagé des magnifiques bâtiments d’Harscamp vers de nouveaux bâtiments à Jambes, sur une de ses terres.

500 personnes âgées sont accueillies dans les 5 Maisons de repos et de soins. Le « nouveau bâtiment » (1954 en fait) de la Maison de repos d’Harscamp a succédé au Saint-Gilles pour accueillir les personnes âgées. Elle sera en 2019 transférée dans des bâtiments modernes à Salzinnes. Sur le même terrain la Fondation d’Harscamp construira une résidence-services de 20 logements. Le changement dans la continuité…